[ RP aux aRPenteurs] [RP fermé] Une honte extrême... une fuite annoncée...

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Alix_de_mailly a écrit:: [hrp][HRP] Si des dames veulent participer, il suffit de m'envoyer mp je vous prie : RÉSERVÉ AUX FEMMES QUI VEULENT SE DÉFOULER... autorisation de participer donnée à un homme : il a envie d'en prendre plein la tronche... Maintenant, si il y a d'autres maso... je prends. hihi][/hrp]

La Dame de Mouxy, la pauvre Alix de Mailly, marche dans la rue, hagarde, perdue, honteuse... au bord du suicide. L'homme qu'elle aimait, Jehan Sainz Trestain, l'homme qu'elle souhaitait ardemment épouser s'est donné en spectacle en taverne ce soir : il s'est tout bonnement déshabillé, tout cela parce qu'il disait s'ennuyer en Savoie ! Elle lui a fait des remarques sur son attitude déplacée : quand on va épouser la demi soeur d'Azalée de Cernex de Sparte, la tante du duc de Savoie sortant, Charles, Duc de Piémont, on ne se comporte pas ainsi !... Ils se sont quittés en froid ce soir là.

Et plus tard dans la nuit, ne trouvant pas le sommeil, Alix est repassée près de la taverne où elle l'avait laissé. En regardant par la fenêtre, ce qu'elle y a vu l'a achevée : Jehan, en bonne forme, s'offrait un extra avec une voyageuse... et quelle voyageuse ! Ni plus, ni moins qu'une fille de bonne famille s'il vous plait, de celles que l'on regarde en principe avec respect, de celles qui sont pointilleuses sur l'honneur dû à leur famille... Tu parles !

Alix est entrée dans la taverne, a collé un "va't'laver" -une paire de gifles- au dénommé Jehan Sainz Trestain, regrettant de n'avoir pas pu le castrer sur place... Elle a du caractère la Alix, mais elle ne va tout de même pas se transformer en tripière ! Et puis elle est sortie... la tête haute !

Mais là, désormais, elle est abattue, elle ne sait même pas où elle va... Elle erre dans les rues, le regard vide...

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

Idril_de_sparte a écrit:: Sa cape serrée enroulée autour d'elle, le nez au vent, Idril de la Fiole Ébréchée de Sparte avançait sans but précis, autre que se vider la tête et ne plus songer à tous ces impératifs que lui imposait plus ou moins directement son rang.

Être chef de famille était une chose prenante. Surveiller que son frère ne batifole point trop, que sa jeune sœur soit bien envoyé en cure puis suive bien les cours qui lui étaient donnés ou encore éviter que son cher cousin l'entraine encore dans un bal Impérial l'épuisait mentalement.
Mais si en plus, à tout cela on rajoutait que le cousin de feue sa mère adorée était le nouveau Roy de Lotharingie et que donc elle avait encore moins d'excuses pour échapper aux mondanités divers et variées, la jeune brune allait finir par s'user la santé.

Elle avait remarqué que depuis quelques jours des hommes la suivaient. Après les avoir reconnue, elle n'avait pas été inquiète, juste agacée que son cousin, parce que cela ne pouvait être que lui vu que son frère comptait fleurette en France, ait engagé des hommes vivant sur ses terres pour la surveiller durant son absence.

Mais ce soir elle avait eu besoin d'être seule, vraiment seule, et avait donc attendu la nuit pour faire une chose qu'elle n'avait fait depuis bien longtemps : elle était sortit par la fenêtre de la chambre qu'elle louait dans une auberge de la ville pour éviter que ses "surveillants" ne la suivent encore.

Perdue dans ses pensées, elle ne fit donc pas attention à ce qu'il se passait autour d'elle et percuta de plein fouet une personne, se retrouvant derechef sur le séant.

Outch! 'scusez... Mais pouviez pas faire attention aussi?!

De mauvaise foi la Boulette brune ? si peu.

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Alix_de_mailly a écrit:: - Outch! 'scusez... Mais pouviez pas faire attention aussi?!

Alix est tellement loin de tout, qu'elle n'a pas vu la dame arriver face à elle... Elle se retrouve par terre, et se relève chancelante, répondant mécaniquement à la personne qui lui fait face. Les yeux embués de larmes, elle ne la reconnait même pas.

- Pardon dame, pardon... j'avoue que je ne regardais pas où j 'allais... D'ailleurs, je ne sais même pas où je suis. Suis-je toujours à Chambéry ? Suis-je déjà au Paradis des femmes bafouées ? Ou en enfer ?

Machinalement, elle s'époussette, tapant côté des traces de poussière en plus. Elle regarde le bout de ses chausses, et s'apprête à reprendre sa route, toujours dans le même brouillard... Que la vie lui pèse en ce moment ! Comme elle aimerait être morte... Oui morte. Sortir de la ville, monter, se perdre dans la montagne, ce serait une solution après tout.

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Aphrodyti a écrit:: Plus rien ne tournait rond dans la capitale savoyarde ! Il semblait qu'entre les gens qui fuyaient le pays et ceux qui devenaient fous, une étrange épidémie se soit emparée de toute la contrée !

Elle avait cherché la jeune tante d’Édouard, et non moins son amie, un peu partout. Après le baptême de son promis, il avait été question de mariage, mais prise par ses propres soucis, Aphrodyti n'avait plus eu de nouvelles d'Alix.

Partie ? Mais comment ça partie ? Personne ne pouvait lui dire où était la jeune femme ! Elle est passée par ici, elle repassera surement par là ... Mais ce n’était pas le genre d'Alix, toujours vive, prête à rire, de disparaitre ainsi. Il devait s’être passé quelques chose .... Et quelque chose de grave !

Après quelques heures de course folle à bord de son petit coche, la blonde hellène fini par tomber sur une scène nocturne qui aurait pu être drôle, si elle n'avait pas ressentit autant de crainte pour son amie.

Elle descendit du véhicule et se precipita sur les deux femmes qui venaient de se faire un "rentre dedans" assez percutant.

Alix !! Tu vas bien ? Je commençais à m’inquiéter, tu as disparue comme ça d'un coup, j'ai fait le tour des tavernes sans te trouver nul part ....

Puis elle regarda la dame qui se trouvait encore sise sur le sol.

Oh ! Dame Idril ? Mais ...

Aphrodyti lui tendit la main pour l'aider à se relever.

Mais que faites vous ici toutes les deux à cette heure et les fesses nettoyant les bas-cotés ?

Elle les observa l'une après l'autre, attendant quelques explications, surtout venant d'Alix qui semblait être très perturbée.

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

Idril_de_sparte a écrit:: Idril cligna des yeux en entendant son nom et voyant une main arriver dans son champs de vision.

Son regard remonta de la main au bras, puis à l'épaule et enfin au visage.

Professeur Aphrodyti ?!

Se relevant avec l'aide du professeur donc, elle regarda la personne qu'elle avait percuté.

La brune avait bien entendu "Alix" et en découvrant la tante de son cousin Charles elle hoqueta presque.

Dame Alix ? Je ne vous ai pas fait mal au moins ?

Fronçant les sourcils elle observa la Dame de Mouxy qu'elle cotoyait au sein de l'Ordre de Sainte Raphaëlle, mais là elle la trouva bien loin de l'image habituelle qu'elle donnait d'elle.

Tournant le regard vers la blonde Aphrodyti, elle la vit surprise.
La question de cette dernière la fit sortir de ses pensées.

Ce que l'on fait ? Oh euh... et bien je me baladais juste et euh... j'étais perdue dans mes pensées et... voilà quoi, je n'ai pas vu Dame Alix arriver.

Tout en parlant elle n'avait pu s'empêcher de jeter un coup d'oeil autour d'elle, histoire de voir si ses "surveillants" ne l'avaient pas retrouvé.

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Alix_de_mailly a écrit:: Alix regarde sans les voir durant un instant les deux femmes à tour de rôle et puis tout à coup... elle reconnait et Dity et Idril... Elle se précipite dans les bras de la première en pleurant.

- Dity... il m'a trahie, il a été avec Millady_de_Winter... Il m'a trahie, j'aurai dû écouter mes deux neveux, et ces femmes qui m'avaient écrit... J'aurai dû... Je croyais... Je veux mourir. Il m'a trahie... trahie.

Puis elle explose de rire...

- Mais je vais me venger ! Je te jure je vais me venger. Le premier que je trouve, je lui saute dessus, je le viole et après je le castre... couic couic... plus de choses, ni de machin, je coupe tout ce qui dépasse...

Et elle rit tellement, imaginant la scène sans doute, de ces messieurs courant les mains cachant ce qu'ils n'ont plus, qu'elle en retombe par terre... Prise d'un fou rire inextinguible, elle ne parvient même pas à se relever...

- couic couic... ahahaha... plus rien pour tromper... cuicuicui... l'oiseau s'est envolé ! hihihihi...

Vous savez qu'on peut mourir de rire ?... On étouffe.

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Aphrodyti a écrit:: Professeur ! Bon, toujours est-il qu'elle l'avait reconnue. Puis elle reconnu alors Alix, pour laquelle elle s’inquiéta. Pourtant à son explication, Aphrodyti fronça les yeux. Les Sparte avaient une façon bien particulière de dire les choses sans les dévoiler, et Dame Idril semblait vouloir cacher quelque événement qui la troublait.

Pour l'instant, la priorité de la blonde hellène était son amie qui paraissait au plus mal.

Dity... il m'a trahie, il a été avec Millady_de_Winter...

Ainsi c'etait donc encore une frasque de cet imbécile de Lovenio, il avait dépassé les limites cette fois-ci ! Comment les hommes pouvaient s’avérer être aussi stupides et ne pas se rendre compte du bijou qu'ils possédaient, comment pouvaient-ils faire passer leur plaisir avant l'honneur de la femme à qui ils avaient fait des promesses ?

Aphrodyti réceptionna la pauvre Alix dans ses bras et caressa ses cheveux un instant.

Mais non ma belle, tu ne vas pas mourir. Il ne le mérite pas et il ne te mérite pas. Il a toujours été lâche !

Puis elle du relâcher son amie, celle-ci se mettant à rire comme ....comme une folle, débitant des paroles toutes aussi extravagantes que son rire. Surement les nerfs, une crise d’hystérie, elle hésita quand même à la gifler .... A force de gifler les gens de cette famille, elle allait se faire une réputation de "spécialiste" !

Elle jeta un œil sur Idril qui semblait de plus en plus aux abois sous le raffut que faisait Alix et finit par balancer une gifle sur la joue de son amie, à nouveau les fesses à terre, qui manqua s’étrangler sous le coup. Aussitôt, Aphrodyti la reprit dans ses bras en s'excusant. Au moins, elle ferait surement moins de bruit en pleurant.

Désolée ma chérie, il faut que tu reprennes tes esprits ....

Cependant, elle comprenait mieux que quiconque combien les échecs sentimentaux vous broyaient le cœur, petit à petit ....

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Alix_de_mailly a écrit:: Alix regarde, les yeux ronds, son amie Dytie... La bouche ouverte, elle reprend petit à petit ses esprits... enfin... presque !

- Je... je vais le tuer, je crois que je vais le tuer ! Je vais le castrer et je le tue après... Je le découpe en petit bout, je fais bouffer ses attributs par le premier chien qui passe... Après, j'envoie une main à Millady de Winter, en souvenir... Hein ? Qu'en penses-tu, je fais ça ? Hein ??? Je fais ça ? Conseille moi mon amie. Ou alors.... ou alors... Je ne sais pas...

Elle s'aperçoit que son professeur de maintien, du temps où elle espérait en épouser un autre, tout aussi escroc que le premier d'ailleurs, est là.

- Oh vous êtes là ? Comment allez-vous ? Moi ça va, je viens de me faire cocufier par mon fiancé... Voilà voilà. Bref, comme vous voyez, je vais très bien... D'ailleurs je pense que je vais sauter sur le premier mâle venu, et que je vais m'occuper de son cas. Tu m'aideras Dyti ?

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

Idril_de_sparte a écrit:: Une carpe croisée avec une girouette, voilà en peu de mot à quoi la brune encapée de noire devait faire penser à regarder dans tous les sens et ouvrir et fermer la bouche, les yeux ronds comme des soucoupes en entendant les paroles de la Dame de Mouxy.

Elle était peut-être prude et pucelle, mais les "couic-couic" et autres "envolé le petit oiseau" elle avait parfaitement comprit de quoi parlait la tante de ses cousins.

Quand cette dernière lui adressa la parole,c'est encore à une carpe qu'elle eu à faire au vu des propos tenu.

Je... euh... vais bien... on va dire hein... Euh... du repos... vous voulez pas un peu de repos là maintenant ?

Un regard vers la blonde à côté pour y puiser de l'aide

Elle va pas aller le tuer hein?
Pis elle va pas le découpé non plus dites ?
...
Vous pourriez pas la gifler de nouveau pour lui remettre un peu les idées dans le bon ordre ?... nan... ça se fait pas quand même hein...

Le regard vert se posa de nouveau l'hystérique, les sourcils se froncèrent et une moue boudeuse fit son apparition.
A force de couiner comme cela elle allait rameuter tout le quartier... et dans le tas il y aurait bien un de ceux payer pour la surveiller.
Mais comment la calmer ? en l'assommant ? ou en la bâillonnant ? Les deux peut-être...

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Aphrodyti a écrit:: Une dangereuse et une en danger ! Voila ce que se disait la blonde en regardant les deux autres jeunes femmes. La litanie d'Alix reprenait de plus belle et décemment, il était impossible de la gifler de nouveau ! Le regard d'Idril se faisait de plus en plus inquiet au fur et à mesure que la voix de la dame de Mouxy prenait des décibels.

Non, dame Idril, elle ne va tuer personne ! .....

Aphrodyti prend alors la main de son amie, la relève et la tire vers elle puis elle remarqua que le visage de la directrice de l'institution prenait une allure enfantine, entre caprice et peur. Là, elle se dit qu'il valait mieux changer de "crémerie" avant que la deuxième ne se mette aussi à faire quelques folies.

Mesdames, je vous propose d'entrer dans la taverne qui jouxte le coin de la rue. Nous avons toutes les trois besoin d'un verre et rester au milieu de cette rue en pleine nuit est des plus inconsidérés !

Elle posa sa seconde main sur la bouche d'Alix pour lui intimer le silence.

Alix ... Un verre, un seul .... Et pas de boucherie, il n'est pas ici .... Et ... On ne saute pas sur un autre homme, tu es une dame, une vraie, je te le rappelle !

Aphrodyti l'entraina jusqu'à la dite taverne, chopant au passage la main d'Idril qui semblait tétanisée sur place, pour lui faire suivre le même chemin. Celle là aussi, il faudra qu'elle parle, ses regards dans tous les sens ne laissait aucun doute au fait qu'elle fuyait quelque chose.

Elle les poussa toutes les deux dans l’entrée de la masure et referma la porte non sans un regard derrière elle. Bizarre ! Elle aurait cru que quelqu'un les regardait .... Hmmm ... La paranoïa est contagieuse ....

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Alix_de_mailly a écrit:: - MmmmHHH ? MMMhhh... grrrr.. mhhh... gnroffffffffffffff gnorffffffff ?

Voilà à peu près ce que répond Alix à la Proposition de Dyti... Je sais, on ne comprend pas tout, mais avec une main sur la bouche hein, on fait ce qu'on peut. Pour traduire ce serait : "d'accord pour la taverne", "ah bon je ne tue pas ?", et "Et pourquoi je ne boirais pas, je ne découperais pas, et je ne sauterais pas sur le premier venu pour lui faire des coupes sombres ? Un homme, c'est un homme, et on peut taillader n'importe quel mâle, ils sont construits pareil... "

Bon gré mal gré parce que Dyti est costaude, elle suit les deux autres femmes dans la taverne. La première chose ou plutôt les premières choses qu'elle voit ce sont des hommes... et encore des hommes... Ils sont là, presque tous à baver en voyant trois jeune femme entrer en même temps. Dyti ayant enfin lâcher Alix pour tenir la porte, cette dernière en profite pour hurler.

- IL Y EN A PLEINNNNNNNNNNNNNN !!! Je commence par lequel, hein Dyti, je commence par lequel ?

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

--Cupide_donc a écrit:: [Honni soit qui, Mâle, y pense ...]

Après une soirée assez morose à tuer le temps à coup de génépi plus ou moins artisanaux, Cupide, de son petit nom n'en revint pas de sa chance. Alors que les bancs débordaient de testostérone, la porte s'ouvrit sur un troupeaux de gorge blanches et opulentes. A regarder les mâles environnants, nombre d'entre eux les trouvaient à leur goût. Trois belles beautés à la mine altière et aux regards de braise ... Il en fallut (non c'est pas cochon !!!!) peu pour mettre ce brave Cupide en émoi. C'est qu'il avait un joli minois et de belles boucles brunes. Un regard vert au longs cil agrémentait joliment les traits fins de son visage. Mais à telle beauté, tare du même niveau. Le pauvre était simplet. Agile du verbe mais ne comprenant rien à rien à la gente féminine. Passant de la cocasserie au quiproquo avec autant de talent qu'un sanglier passant d'une flaque de boue à la prochaine ... avec délice ... Il était le summum de la calamité, le hors catégorie de la séduction nullissime, le numéro un de l'éjection précoce ...(ça non plus c'est pas cochon !!! non mais hoo !!) ... Le jeanclaude Duce du moyen-âge ...

Et là où tout un chacun aurait noté et identifié le danger dans la voix de celle qui demandait par lequel commencer, lui ne vit que la chance enfin de conclure et de planter son bâton et donc, zou ... mode paon ... faut dire qu'il était nanti le petiot hein .. Fils de marchand, il se vautrait dans les rubans et la dentelle et ne pétait, pardon ... ne se laissait aller à quelques vents que dans la plus pure soie ... Il se leva et hop ... bombage du torse un peu trop malingre ... croupe arrière ... démarche chaloupée, battage frénétique de cil ...( ha ben j'ai prévenu qu'il avait pas tout compris ...) ... la mimine gracile, le voilà qui se porte au devant du trio de donzelles, la tronche naive et la bouche en coeur, susurrant :

Bonsoir, bonsoir Mesdames !!!! Jean Robert Philippe Emmanuel Cupide de la Testenlaire, dict Cupide, donc ... Et se tournant vers Alix dont le regard furieux n'avait pour lui que l'intensité d'un braiser passionné et hop battage du cil version hystérique ... Et si ces dames voulaient bien accepter un rafraichiss'ment, vous pourriez commencer par moi ...

Et paf, aveuglement général sous le sourire ultra bright ... C'était bien au delà de ses capacités de se rendre compte que tous les messieurs étaient au bord de la crise de rire et avaient tous compris que la donzelle n'avait pas la même vision des choses. Le pauvret de la roucoulade promenait son regard avec fierté tout inconscient qu'il était et si certain que ce soir il le perdrait enfin ...

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Alix_de_mailly a écrit:

--Cupide_donc a écrit:: [Honni soit qui, Mâle, y pense ...]
Bonsoir, bonsoir Mesdames !!!! Jean Robert Philippe Emmanuel Cupide de la Testenlaire, dict Cupide, donc ... Et se tournant vers Alix dont le regard furieux n'avait pour lui que l'intensité d'un braiser passionné et hop battage du cil version hystérique ... Et si ces dames voulaient bien accepter un rafraichiss'ment, vous pourriez commencer par moi ...

Alix pose un regard, non pas de braise, mais carrément volcanique, sur l'imprudent impudent ! Ah il veut lui offrir un rafraîchissement ? Et bien il va en avoir, et pour son argent le bougre. Prenant tout à coup une pose lascive -enfin debout hein !-, et papillonnant de la prunelle de la plus belle manière, elle réussit à se défaire de son escorte "Dytisienne", et faisant trois pas vers l'individu, lui dit tout sourire...

- Fort bien messire, vous souhaitez nous offrir à boire ? Oh qu'il est gentil mimi tout plein... Mais avec joie ! Quelle femme digne de ce nom pourrait résister à un homme comme vous ? Si les dessous de votre "plumage" sont aussi avenants que votre "ramage", vous serez le plus beau des hôtes de ce lieu... -quoi, c'est pas moi qui l'ai écris ? Alix est née avant La Fontaine hein, alors c'est lui qui copie, namého !-

Elle songe : " Arrive bellâtre, je t'attends de pied ferme ! Viens donc te faire plumer mon petit poulet... cooot cooot cooot ! Tu croasseras avec moins de verve et plus d'aigus dans quelques minutes, fais-moi confiance..."

Oui, je sais, Alix confond poulet et corbeau, mais dans l'état où elle se trouve hein, ne faut pas en demander beaucoup plus ! Déjà qu'elle voudrait savoir son ancien coq griller comme un cochon en enfer... mais on s'égare là, revenons à nos moutons... non, à notre futur chapon...

Elle le laisse approcher. Et l'on assiste à une scène du plus bel effet, l'un et l'autre se gobergeant à l'avance, lui de son futur état de mâle assouvi, elle de sa vengeance par procuration sur les hommes de la terre entière, peaufinant dans son esprit enfiévré son attaque. Le "prendra"-t-elle par devant, ou par derrière ? Par quelle partie de son individu va-t-elle commencer sa destruction en série ? Pour l'heure, seul le Très-Haut le sait ! Si tant est que le pauvre homme... enfin dieu... puisse encore intervenir dans la situation : Alix est une batterie solaire, pleine d'énergie cataclysmique. Que les enfants, les simplets, les vierges effarouchées s'éloignent ou se cachent les yeux, ça va faire mal, très mal !!!!!

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Aphrodyti a écrit:: La blonde tribun de Chambéry finit par lâcher son amie dans la taverne pour faire entrer dame Idril qui parait de plus en plus mal à l'aise. Enfin, dans la taverne ! ... Lorsqu'elle se retourne, Aphrodyti grimace. De taverne, il s’avère que c'est la fosse aux lions ... Et le gladiateur Alix est prêt à se jeter sur la population mâle, et uniquement mâle, du bouge.

Soupire désespéré de l’hellène. Comment a-t-elle fait pour se retrouver dans ce guêpier ? ...

IL Y EN A PLEINNNNNNNNNNNNNN !!! Je commence par lequel, hein Dyti, je commence par lequel ?

Ahhh !!! Idril !! Aidez moi !!

Aphrodyti se précipite vers la furie alors qu'au même moment, un homme vient au devant d'elles.

*Mon dieu ! Qu'il a l'air idiot !* se dit la jolie blonde. Et voila qu'il étale son nom, long comme un jour sans fin, accompagné d'une salade de manières qui prêtent plus à rire qu'à être séduite, et pour finir il se propose comme ...apéritif ! On avait bien dit boire un verre, mais dans un verre propre !

Un coup d’œil une fois sur la tornade trancheuse d'hommes, une fois sur le minet sans cervelle, et encore, et encore, et elle se recule ! Après tout ... Ça peut-être drôle ... Mouais ... Ça peut aider Alix à décompresser ... Re mouais ... Et puis, finalement, elle veut pas être mêler à ça, elle n'a pas atteint le stade de "je coupe ce qui dépasse" par vengeance !

Prenant Dame Idril par la main, elle se retire vers une table où elle s’assoit en souriant à sa directrice.

Venez, je vous offre un verre, je pense que vous en avez besoin. Si vous voulez parler .... Et puis nous gardons un œil sur la "tueuse" !

Un petit rire mal assuré pour essayer de détendre la Sparte (qui a l'air de s’ébrécher de plus en plus) en vain.

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

Idril_de_sparte a écrit:

Une grimace ornait les lèvres de la Petite Fiole tellement la blonde lui tirait le bras.

Entrant... Plutôt poussée dans la taverne, la brunette se figea en voyant tous les regards masculins.

L'und'entre eux, sûrement le plus suicidaire, se leva et s'avança vers les trois donzelles... challoupant étrangement de la croupe.

--Cupide_donc a écrit:: Bonsoir, bonsoir Mesdames !!!! Jean Robert Philippe Emmanuel Cupide de la Testenlaire, dict Cupide, donc

Hiiii!!

Et une Sparte Ebréchée planquée derrière une blonde, une.

Keskiveu?

Regard furtif vers le "chaloupeur" et nouveau mode Carpe pour la brune.

Keskidit? Et keskefait dame Alix elle le zieuter comme ça?

A la place de la réponse plus où moins attendu, c'est une nouvelle décharge dans le bras quand la blonde l'entraine vers une table

Ah oui oui oui oui oui!!! un verre!! deux même... c'possible hein?!!

Parler ? peut-être le fera-t-elle après quelques verres dans le gosier... et encore, parait qu'elle tient presque aussi bien l'alcool que sa tante Théodora... Presque hein!

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

--Cupide_donc a écrit:: Le bellâtre aux mots teintés de moqueries qu'il ne remarqua pas, ne se sentit plus de joie et ouvrit un large bec ... Sur que niveau ramage, il en jetait le Cupide. Il bomba tout ce qu'il put bomber, torse, croupe, lui donnant hélas un air si ridicule. Il ne remarqua même pas l'air dédaigneux de la blonde et à peine l'ivresse de la dernière des triplées au langage étrange mais qui lui semblait des plus charmante. Malgré le battement de cil, il ne put s'empêcher de loucher sur les gorges. Et le ramage et le plumage du séducteur d'opérette se dressèrent. Et que ces mots étaient doux à son oreille. Elle était déjà folle de lui, c'est certain. Il lissa ses plumes et était à cent lieue d'imaginer en perdre quelques unes dans les serres vengeresses de la poulette. Telle la grenouille, il tenta de se faire aussi gros que le boeuf en se dandinant pour guider sa "victime" jusque sa table.

Vos amies ne se joignent pas à nous ?

C''est que tout flatteur vit aux dépens de ceux qui l'écoutent. La leçon n'est pas encore apprise et à défaut d'un fromage, vaut bien quelques chopes, sans doute ... mais cela va venir. Le Don juan enrubanné se rengorgeait de sa bonne fortune tout en détaillant sa compagne d'un soir. Celle-ci semblait ne pas le quitter du regard, ce qu'il interpréta évidemment comme le signe de sa beauté indicible et de son charme certain. Il faut dire qu'il n'avait pas lésiné le bougre. Chemises fines de dentelles, parfums hors de prix. On pouvait le suivre à l'odeur, et rester aussi proche était une prouesse. Le risque de malaise était non négligeable. C'était presque une attaque chimique à lui tout seul surtout lorsque le parfum se mêlait aux relents de sueur aigres, d'urines, et autres effluves doucereuses d'une taverne bondée.

Mais notre simplet de charme ne perdait de vue sa belle, papillonnant à qui mieux mieux, se félicitant intérieurement de son entrainement de battage de cil quotidien, devant son miroir chaque matin. C'est qu'il se préparait depuis ... au moins tout ça ... et il n'envisageait pas un instant qu'il allait perdre autre chose que sa virginité ... après 25 longues années d'échecs cuisants ... Recevant enfin leur boisson, il la servit généreusement et babilla de plus belle sur le sujet qu'il connaissait le mieux ... lui-même ...

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Aphrodyti a écrit:: Idril tourne autour de la blonde, ou plutôt elle tente de se cacher derrière la frêle hellène, chose pas vraiment gagnée dirons nous ! Elle semble avoir peur de l'homme ... des hommes ? Il vaut mieux lui donner un remontant, et laisser les amoureux en tête à tête. Aphrodyti est persuadée qu'Alix va retrouver sa logique et sa raison, et qu'elle n'ira pas plus loin que peut-être une gifle ... peut-être ...

Un signe de la main et un serveur vient prendre leur commande, un œil à la Sparte assoiffée. Une bouteille de vin blanc sera un bon début à son avis, pas trop fort, juste ce qu'il faut pour désaltérer et désinhiber un peu ses peurs.
La bouteille arrive avec des verres et Aphrodyti en sert deux, en tend un à Idril en souriant puis lève le sien.

Yamas ! A notre rencontre fortuite et à cette soirée ... un peu étrange.

Elle avale une grande gorgée de vin frais et jette un œil à sa furie aux prises avec le bellâtre idiot.

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

Idril_de_sparte a écrit:: La rondouillarde brunette s'était installé à la table de façon à avoir le meilleur champ de vision sur l'ensemble du lieu.
En cas de fuite nécessaire la porte était à quelques pas... après un bon slalome entres les tables quand même mais ce point est pour le moment secondaire.

Quand la bouteille de vin blanc arriva, les prunelles vertes quittèrent la porte pour se porter sur sa voisine.

Santé, et à nostre rencontre ce soir.

Buvant une gorgée, elle observa les hommes présent, et surtout "Jean Robert Philippe Emmanuel Cupide de la Testenlaire", le comparant aux seuls hommes qu'elle connaissait : ceux de sa famille.
L'effet de cette comparaison fut immédiat : l'entièreté du verre de vin blanc finit sa course au fond du noble gosier en un battement cil.

Etait-ce "ça" un homme cultivé et digne d'être son époux que lui promettait son suzerain ? Aucun autre homme présent ne semblait avoir la même mise vestimentaire que "Le Cupide", celui-ci était-il donc le seul noble de l'assemblée ?

Fermant fortement les yeux, elle les rouvrit et soupira en voyant le "Coquet" toujours là, battant des cils plus vite qu'un papillon agite ses ailes face à l'attaque sournoise du filet de Beren.

Osera, osera pas demander à la blonde si "Jean Robert Philippe Emmanuel Cupide de la Testenlaire" est la représentation parfaite du noble de bonne famille possiblement digne d'être au moins un prétendant pour la Petite Fiole ?
Et si elle lui répondait "oui" avec un grand sourire ? Autant se faire nonne... ou pire soldat... Brrrr

Connaissez-vous le sieur Jean Robert Philippe Emmanuel Cupide de la Testenlaire, ou un membre de sa famille ?

Autant y aller doucement niveau question. Il fallait préparer le terrain... et se préparer psychologiquement... Surtout psychologiquement en fait... A recevoir une réponse qui pourrait entrainer une fuite immédiate et sans appel de la taverne.

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Alix_de_mailly a écrit:: D'un oeil inquisiteur, elle voit les filles s'installer à une autre table... Elles ne veulent sans doute pas "déranger"... Elle va le faire boire, le gruger. Une fois qu'il sera "dans sa main", comme un oiseau confiant, elle resserrera ses griffes, elle cramponnera ferme et tordra le bellâtre comme un vulgaire morceau de pain. Songeant cela, elle s'aperçoit qu'un quignon de pain traîne sur la table. Afin de réfréner son impatience, elle prend celui-ci, le tient au creux de la main droite, et serre le poing : il est mou. Ses doigts, ses ongles s'impriment, font des marques intéressantes sur le pain. Elle demeure quelques instants tétanisée devant l'image que cela fait naître en elle. Elle s'imagine très bien comprimant ainsi avec une haine farouche, autre chose que du pain. Un sourire carnassier se dessine sur son visage : voilà Jehan devant elle, hurlant de douleur les deux orphelines et le petit chose écrabouillés de belle manière.

- Alors, vous êtes du coin ? Vous avez une famille peut-être ?

Lui demande-t-elle avec un faux sourire d'intérêt, le regardant droit dans les yeux, en battant des cils, la prunelle faussement subjuguée.

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

--Cupide_donc a écrit:: Le Paon-Goret en avait la peau qui rosissait de plaisir de l'attention de la dame dont les cils papillonnaient du plaisir de sa compagnie, c'était évident. Le brave s'en agitait et se lissait ses plumes de paon. Se gaussait et s'esbaudissait de ses propres talents qu'il vantait avec force. Il avait du mal à regarde sa "conquête" dans les yeux, ne parvenant à lever le regard au delà de la gorge pâle de la dame qu'avec effort ... Il la vit se saisir du quignon de pain et le malaxer mais mit ce geste sur la nervosité qu'elle devait ressentir tant elle devait être impressionnée hein ... forcement ... ce ne pouvait être que cela ...

Une famille ? ... Bien sur, bien sur ... Et de lui narrer depuis la généalogie des Testenlair depuis la nuit des temps ... Dans une audace folle ... si, si vous allez pas en revenir ... hum ... lui non plus d'ailleurs ... Il se penche vers elle la bouche en coeur, certain que sa voix aigrelette était d'une divine sensualité, il lui prit la main ... haaa vous voyez ... qu'il es t foufou hein ... Et susurrant, tout auréolé de son parfum qui virait à l'aigre ...

Mais cessons là, mon amie ... parlez moi de moi ... heu ... de vous ... de vous bien sur ... c'est à vous ces beaux yeux ? .... (nan, elle est aveugle et a piqué des yeux de verre ... con ... pardon mais de fois on peut pas se retenir ... je ... )

Il remarqua bien la prunelle féminin étinceler et un frisson parcourir la peau de la main qu'il s'employait à triturer mais ce n'était pas la colère et le dégoût qu'il vit ... non, non ... mais bien l'étincelle d'un désir passionné et les frissons de désir que ses tortures ... caresses, pardon ... avait fait naitre chez la donzelle en émoi ... pensez donc ... elle ne pouvait résister à son charme, c'était bien compréhensible ... il faut avoure que niveau comprenette, ce brave Cupide était semblable à tous ces imbéciles dont, évidemment, toute ressemblance avec d'autres imbéciles existant ou ayant exister ne pourrait être que fortuite et tout à fait involontaire ... bien sur ...

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Aphrodyti a écrit:: Alix semblait plus "calme" face au dragueur hors catégorie qui se tenait devant elle. Enfin, ce calme étrange aurait surement du alerter Aphrodyti, le calme avant la tempête comme l'on dit si bien. Mais elle avait déjà reporté son attention sur Idril qui semblait épier le soupirant en manque, et y chercher quelques détails.
La question ne se fit d'ailleurs pas attendre.

Connaissez-vous le sieur Jean Robert Philippe Emmanuel Cupide de la Testenlaire, ou un membre de sa famille ?

Un peu surprise, Aphrodyti jeta à l'homme un nouveau regard joint à une grimace avant de répondre.

Non, absolument pas ! Vous pensez l'avoir déjà rencontré ? Ne me dites pas, Idril, qu'il vous plait ! Vous meritez beaucoup mieux que cela !!!

Elle lui sourit et, voyant les verres vides, en resservit une tournée.

Une jolie jeune femme comme vous ... N'avez vous donc aucun prétendant agréable ? Aucun soupirant qui ne vous déclame quelques poésie de son cru ?

Puisque la soirée était axée sur les hommes, autant que la discussion reste dans le ton. Une gorgée de vin blanc, une de plus, mais les deux jeunes femmes semblaient tenir bon.

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

Idril_de_sparte a écrit:

Aphrodyti a écrit:: [...] Ne me dites pas, Idril, qu'il vous plait ! Vous meritez beaucoup mieux que cela !!!

Heureusement pour la blonde, le verre de la brune était vide, sinon elle aurait prit une douche au vin blanc avant d'avoir pu finir sa phrase.

Hein? mais naaan!!!!
C'est juste qu'il est tellement... qu'il est pas... 'fin l'est atypique... et euh ben... je me demandais du coup si... ben en fait... beaucoup de noble sieur était comme ça... Je connais que les nobles de ma famille vous comprenez...

Et pourtant il y a un beau panel de nobles dans sa famille, allant du Seigneur au Roy... mais aucun n'est comme le "Cupide".

Aphrodyti a écrit:: Une jolie jeune femme comme vous ... N'avez vous donc aucun prétendant agréable ? Aucun soupirant qui ne vous déclame quelques poésie de son cru ?

Elle ? "jolie jeune femme" ?
La Fiole Sparté regarda la blonde les yeux ronds, la regarda servir une nouvelle tournée de vin blanc avant de revenir sur son visage.
Là c'est sûre, elle avait trop bu. Discrètement Idril tenta de lui retirer son verre de vin blanc pour le remplacer par un verre d'eau de la cruche posé sur la table.
Ben oui, dans la même phrase lui dire à elle, la ronde complexée jusqu'aux yeux, qu'elle était une jolie jeune femme et lui parler de soupirant lui déclamer des poèmes, aux yeux de ladite complexée, sûre qu'il fallait en avoir un sacré coup dans le pif.

Se raclant la gorge, elle finit par répondre quand même.

Euh... non, personne ne me déclame de poèmes.

Et soudain elle imagina un pauvre bougre lui déclamer des vers sous sa fenêtre... et son frère accompagné de son cousin débarquer pour bouter le malotru loin des fenêtres de la Petite Fiole. C'est qu'ils étaient protecteurs ces deux là.
La brune dû se mordre la joue pour ne pas rire de ses pensées et tenter d'afficher un visage digne d'une demoiselle de bonne famille dans un lieu public.

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Alix_de_mailly a écrit:

Citation :: Mais cessons là, mon amie ... parlez moi de moi ... heu ... de vous ... de vous bien sur ... c'est à vous ces beaux yeux ? ....

Par le Très-Haut... dire que cet homme est stupide serait un euphémisme ! Il est là à se goberger de sa propre valeur, imaginant qu'il est irrésistible. Plus elle le voit, et plus elle voit en lui l'exacte réplique de celui qui l'a trahie. Le croûton de pain qu'elle malaxait dans sa paume, étant réduit en miettes éparpillées sur la table d'une propreté douteuse, elle se décide à s'occuper des choses de ce pédant personnage... Lentement, tout en lui parlant car il faut bien occuper l'homme, elle se rapproche, glissant la main droite sous la table.

- Et bien... je suis une damoiselle en manque de tendresse, puisque mon fiancé m'a trompée, honteusement. Depuis, je suis assez perturbée, je l'avoue. Il me vient de drôle d'idées. Je ne sais pas à quoi c'est du... Sans doute le choc. Je me demande jusqu'où cela va me mener ?

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

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Aphrodyti a écrit:: L'air étonné de la brune fit sourire la blonde. Vrai qu'il n'y avait pas que la couleur de cheveux qui les différenciait, pourtant la corpulence toute menue d'Aphrodyti ne semblait pas un gage de réussite dans le mariage puisqu'elle était toujours célibataire ! Bon, elle devait bien avouer que le sentiment d'amour qu'elle partageait avec un certain jeune homme, connu de ses deux "acolytes" d'un soir, lui apportait tout le bonheur du monde ... Mais bref ! Revenons à nos moutons ...

Oui je comprend ... Je connais différents types de nobles vous savez. Mon père était un homme de valeurs, et dans votre famille il y en a beaucoup aussi. Mais il est vrai que certains nobles ne se conduisent pas comme tels. Quant à dire si celui-ci en est un ... Je ne parierais pas, voyez-vous.

Elle fit une petite moue désapprobatrice, le rituel auquel s'adonnait le coq et la trahie n'avait rien de bien joli et devrait rester entre elles trois.
Aphrodyti repris la discussion sur leur écart de physique, elle souhaitait amener la jolie fiole sur la question des hommes et forcement de sa timidité vis à vis d'eux ... pour ne pas dire peur.

Vous savez Idril, nombre d'hommes aiment les femmes aux jolies courbes comme les vôtres. Moi j'ai toujours été trop menue, trop fragile, ma sante est précaire depuis ma naissance. Vos longs cheveux soyeux couleur de nuit, vos yeux parfaitement équilibrés et profondément chaleureux, vos lèvres pulpeuses délicatement ourlées. Je serais homme, je n’hésiterais pas à tenter ma chance !

Elle partit d'un léger eclat de rire et reversa du vin dans les verres, puis porta le sien à sa bouche.

Je peux vous dire que l'amour ne se retient pas sur un physique, c'est une entente, une complicité, de la confiance de part et d'autre. Regardez, Alix est une belle jeune femme qui a subit une trahison, pourtant sa beauté et son caractere laissaient tout à croire qu'elle ferait le bonheur de son ex promis. Les hommes sont d'un compliqué ....

Aphrodyti soupira et bu de nouveau une gorgée de vin, repensant à son propre couple, aux orages qu'il pouvait déclencher et pourtant dieu sait qu'elle l'aimait.

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La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

--Cupide_donc a écrit:: Le beau cupide écoutait distraitement ce que la demoiselle lui disait. C'est à dire qu'il n'aimait rien autant que sa propre voix. De plus, une accorte servante avait déposé un pichet de bière en étain dans lequel il admirait son profil ... c'est fou comme il s'aimait ... S'il se rencontrait, il tomberait en pâmoison ... Il hésita presque à embrasser son propre reflet ... Il en serait presque à se faire lui-même la cour ... il allait s'écrire. Oui, il s'écrivait souvent. C'est qu'il arrivait à s'impressionner lui-même de sa prestance. Il tourna la tête et grimaça ... son profil droit ne prenait pas la bonne lumière et hooooo Aristote !!!! Une mèche en trahissait l'intense harmonie. D'un geste, il remit la révoltée capillaire à sa place avant d'accorder dans sa grande bonté son attention à son interlocutrice ... Soupirant même un instant de regret de quitter si divine vision de lui-même des yeux ...

Hors ça, ma douce amie ... pareil malandrin mériterait à tout le moins le pilori ...

Encore sous le choc ... sur un malentendu ça pourrait marcher hein ... sus !!! Cupide !!! A l'assaut l'ami !!! ... Il tripota la mimine sans voir la seconde disparaitre sous la table ...

Empoignez cette main que je vous tend mon amie ... elle vous sera secourable ... Il ne saurait être dit d'un Testenlair qu'il laissât une damoiselle en détresse sans proposer le secours de sa main ... et ... hum ... du reste ... hein ...

Et d'exhiber conquérant niaiseux une dentition éclatante, sourire béat d'une stupidité sans bornes mais qu'il pensait aussi fier et charmeur que l'entièreté de sa personne ...

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