Inscription d'Atthénaïs de Dénéré

Killijo, fermement décidé à ce que sa fille termine correctement son éducation, s'était mis à la recherche d'un nouvel établissement qui pourrait prodiguer ces cours à sa poulette dorée. Après avoir eu cette adresse par la régente des lieux, il décida de partir avec Intrépide à la rencontre de la dame pour lui donner les informations nécessaires pour l'admission de sa fille. Il laissa son cheval aux écuries, et se dirigea à grands pas vers le secrétariat où il eut une fiche à remplir. Il commença à écrire après avoir taillé la plume pour son écriture déliée

Citation :

Nom et prénom de la personne inscrivant l'enfant : Killijo de Dénéré
lien avec l'enfant : son père
nom de l'enfant : Dénéré
prénom de l'enfant : Atthénaïs
âge de l'enfant : 14 ans
rang nobiliaire des parents : seigneur des Rosiers
raison de la demande d'inscription : cette enfant doit terminer son éducation, car le collège qu'elle fréquentait est fermé.
Remarque divers : Elève douée qui n'a pas toujours conscience de ses capacités

Il sourit en lisant la zone remarques diverses... Devait-il dire qu'ils allaient avoir à faire à une enfant capricieuse, qui ferait les 400 coups, et qui ne voulait point venir, car elle préférait courir les champs sur son cheval plutôt que de rester en place sur une chaise à apprendre ? Non, ils le verraient par eux-même, et il viendrait certainement promettre qu'il parlerait à sa fille, après avoir invité la directrice pour un dîner particulier. Après le dessert qu'il lui ferait déguster, elle oublierait bien vite les frasques de sa fille, et il pourrait retourner sur les routes, tranquillement. La fiche dont remplie, il la donna à la personne chargée de les recueillir.

Killi vit une très jeune fille arriver, et se dit qu'il y avait des jeunes filles motivées pour s'inscrire par elles-même dans l'institut, il lui sourit. Il aurait aimé que sa propre fille vienne par elle-même comme celle-ci. Peut être seraient-elles amies de chambre.

Idril a écrit:

Le bon jour messire.
Je suis la directrice d'HIIBOU, Idril de la Fiole Ebréchée de Sparte.
Soyez le bienvenue icelieu.

Il lui fit un sourire contraint. Elle était la directrice... Une si jeune dame, mais tiendrait-elle face à Atthé ? Il se dit qu'elle allait devoir affermir sa poigne, et vite. Elle lisait la fiche d'inscription, heureusement qu'il n'avait point tout dit...

Idril a écrit:

Je vois que vostre fille a déjà commencé son apprentissage.
N'ayant pas fait le tour des divers collèges existant je ne peux vous promettre qu'elle suivra les mêmes cours.
A l'heure actuelle je puis vous confirmer qu'elle apprendra la broderie, la musique, l'art de l'enluminure et aura des cours d'élocution.
Les cours d'équitations sont prévue mais vous recevrez très certainement un message de ma part pour vous en parler plus en détails quand les choses auront été réglé de ce côté là.

Avez-vous des questions concernant l'institue ?

Eh bien, jeune... directrice, elle a fréquenté le collège royal Saint Louis de France, mais malheureusement, il est fermé car la directrice a rejoint Aristote. Etant donné que je souhaite que ma fille termine son éducation, je suis venu l'inscrire ici. Les cours me paraissent fort intéressants, en effet. Je perfectionnerais son éducation au niveau du combat personnellement, ou avec sa grand-mère.

Il réfléchit un instant.

Hum ! Avez-vous des chambres pour accueillir vos élèves ?

[Au domaine Les Rosiers]

Comme elle était heureuse la poulette dorée depuis que le collège St Louis avait fermé ses portes ! Elle passait ses journées à chevaucher dans le parc ou à participer à des jeux de chasse dans la forêt. Bon ! Atthé adorait les animaux et en fait elle essayait d'empêcher les autres de tuer ces pauvres petites bêtes. Mais jusqu'ici sans succès, il fallait bien le dire. Mais la jeune fille était tenace et ne lâcherait pas prise.

Elle était entrain d'essayer de sauver un marcassin quand le pigeon de son père vint se poser sur son épaule. Rapidement elle lut la missive que le volatile apportait.

Citation :

Ma chère fille,

J'ai une bonne nouvelle, je t'ai trouvé un nouveau collège où tu vas pouvoir étudie

J'aimerais que tu regardes, et que tu me dises si tu peux t'y rendre, et y étudier ce qu'il te manque.

Bisous,
Ton papa qui veut prendre soin de toi

Hein ? quoi ? mais c'est pas possible ça...

Ni une ni deux, elle monta sur le dos de son poney et partit au galop jusqu'au collège, son père s'y trouvant certainement le connaissant. Mais quelle idée de lui avoir trouvé un nouveau collège ! Pestant, ce fut rouge de colère qu'elle arriva devant le domaine où se trouvait l'école.

[Au collège]

Elle demanda son chemin à l'entrée et arriva dans le bureau où se trouvait son père.

PAPA ! JE REFUSE DE RETOURNER DANS UN COLLÈGE ! COMBIEN DE FOIS DEVRAIS JE TE LE DIRE !

Tellement en colère contre son père, elle ne fit même pas attention qu'il n'était pas seul. Son regard vira au violet et elle mit ses poings sur ses hanches.

Que veux tu que j'apprenne d'autres ? hein ? Qu'a-t-il de plus ce collège ? Tu veux te débarrasser de moi c'est ça ? Ben oui ! tu vas avoir un fils alors autant se débarrasser de la poulette dorée... Ou alors tu es tellement pris par toutes tes conquêtes que tu ne trouves plus une minute pour parfaire mon éducation.

La jeune Dénéré ne décolérait pas. Il valait mieux ne pas se trouver en travers de son chemin.

Un son de voix féminine se fit entendre. Surprise Atthénaïs se pencha sur le côté pour découvrir une belle jeune femme que son père par sa corpulence avait caché jusqu'ici. Héhé ! voilà donc pourquoi son père était si intéressé pour la mettre dans ce collège... En fait il préparait son terrain à lui... à savoir : rendre les hommages les plus beaux à la belle directrice. La jeune fille soupira en entendant les remontrances de la maitresse de ces lieux. Cela commençait bien... On ne pouvait pas dire que son arrivée se passait dans les meilleurs hospices.

Citation :

Visiblement dans vostre éducation la politesse et le savoir-vivre ne devaient pas être vos cours préféré mademoiselle de Dénéré.

La colère de la poulette s'amplifia.

Je me présente Atthénaïs de Dénéré, fille ainée du Seigneur des Rosiers Killijo de Dénéré, petite fille de la duchesse Joffrey de Dénéré. Je vous prie d'excuser mon manque de politesse à vostre égard, je ne vous avais pas vue dans la pièce. Je pensais être seule avec mon père. Ensuite insinueriez vous que mon père ici présent m'aurait mal éduquée ?

Citation :

Vostre père ici présent se préoccupe de vostre avenir en cherchant à vous donner la meilleure éducation possible et vous jouez les enfants gâtés voulant faire ce qu'il lui plait.

Vous ne savez rien de notre vie et ce qui avait été convenue après la mort de la directrice du collège Saint Louis. Je devais avoir un précepteur, ma grand-mère l'avait décidé ainsi et non retourner seule dans un collège dirigé par une belle femme qui plus est. Je devais rester dans le château familiale afin de parfaire mon éducation. Alors les changements de plan je n'aime pas beaucoup. Et qu'est ce qui vous permets de me traiter d'enfant gâté. Là encore vous ne me connaissez pas et ne savez pas comment je vis. Vous pensez que j'ai toujours été la princesse du château ? détrompez vous. J'ai horreur des personnes qui jugent sans rien savoir.

Décidément le courant passait très mal avec la directrice. Depuis la mort de sa Mali, la poulette dorée avait pris de l'assurance et n'hésitait pas à répondre aux adultes contrairement à avant où elle avait peur de la société. Elle se tourna à nouveau vers son père, ses yeux lançaient des éclairs, jamais oh grand jamais elle n'avait été si en colère contre lui. Puis se tournant à nouveau vers la femme.

Je vous préviens tout de suite que je ne suis pas une poupée qu'on modèle à sa guise. Je suis une poulette guerrière et la seule chose qui m'intéresse ce sont les armes et les méthodes de combat. Pourrez vous m'enseigner l'art du combat ? Car pour la couture, la broderie vaut mieux oublier.

Au premier abord, la directrice avait été très accueillante.
Malheureusement, une inscripition qui tournait au vinègre c'était pas bon pour l'image du collège. Et puis, elle lui plaisait, la poulette.
C'est donc ce qui poussa la Zo à sortir de l'ombre. Elle s'inclina devant sa supérieur et le père, sans trop les regarder, et se concentra sur la jeune damoiselle.

Bonjour, damoiselle. Vous permettez que j'intervienne ? Je suis Zoey.

Et de lui sourire.

La directrice a dû s'énervé devant votre envie très minime d'étudier, mais ce n'est point contre vous. Ce projet est tout neuf, et demande beaucoup de temps. Or, je comprends aussi très bien qu'on ne veuille pas y entrer, surtout quand on avait d'autres idées en tête.
Mais nous sommes des femmes, et malheureusement jusqu'à notre mariage, c'est notre père qui prend les décisions.
Je ne puis vous dire que plus jeune j'étais comme vous, n'ayant pas connu mon père, et très peu ma mère.
Mais s'il fait ça, je suis sûre que c'est pour votre bien.Quant à votre éducation, être rebelle à votre âge n'est pas étonnant, et ne veut rien dire sur la façon dont on vous a éduquer. J'en suis consciente, et je suis sûre que madame la directrice aussi.

On reprend son souffle.

Pour les cours d'armes, à priori il n'y en aura pas. Mais si vous le souhaitez, et avec l'accord de madame, nous pourrons, si vous le voulez, nous entraîner un peu dehors. Bien sûr, je dis ça, mais je ne suis pas sûre que la directrice soit d'accord, ainsi que votre père.
Je ne suis que professeur.

Un dernier effort, ma voix !

Ne jugez donc pas notre école trop vite, des compromis pourront surement vous satisfaire.
Enfin je suppose.

Et de se tourner vers Idril, espérant avoir calmé les ardeurs. Puis détour vers le père.


Je pense que votre fille se plaira ici, si venir étudier parmis nous lui fais envie, et je peux vous assuré qu'elle sera bien accueillie.

Demi-tour pour repartir vers la jeune poulette. Contente ?

Une jeune femme entra à son tour et se présenta avant de lui parler gentiment.

Citation :

La directrice a dû s'énerver devant votre envie très minime d'étudier, mais ce n'est point contre vous.

Voilà, la poulette dorée était une nouvelle fois incomprise. Elle désirait apprendre, avait soif des connaissances mais pas celles étudier ici lieu.

Tout d'abord je suis enchantée de faire votre connaissance Dame Zoey. Mais vous vous méprenez tous. Je veux étudier mais ce que vous enseignez ici ne me conviendra surement pas. J'aspire à connaitre à part l'art du combat, l'histoire, ce qui existe dans tout le royaume, la navigation, la nature. Est-ce que je trouverai ces connaissances ici ? J'en doute fort vu que l'enseignement ici n'est que pour la politesse, la manière de se tenir des femmes, la broderie, la musique... Bref tout ce qui ne me servira pas vraiment. Nous vivons dans un duché où règne la violence, la guerre le plus souvent. Croyez vous vraiment que la broderie m'aidera à défendre notre duché ? J'en doute fort. Et les bonnes manières je peux les apprendre de ma grand-mère, en suivant son exemple. C'est une femme merveilleuse. Et je doute énormément qu'elle serait heureuse de me voir enfermée ici.

La directrice acariâtre en remit une louche. Décidément elle détestait cette femme. Qu'elle se trouva moche libre à elle, mais Atthé l'avait trouvée belle elle et une femme normale aurait été heureuse d'entendre ce compliment. Mais voilà, ce n'était pas le cas ici.

Citation :

Troisièmement, quand ai-je parler de vous modeler à ma guise ?
Vous semblez interpréter les propos de vos interlocuteurs selon vostre point de vue, j'espère me tromper sur ce point demoiselle et croire que c'est moi qui me suis mal exprimé...

Faire apprendre les bonnes manières à une jeune fille ivre de liberté, d'espace, n'est-ce pas la modeler à ce que devrait être l'étique ? Faire étudier la broderie à quelqu'un qui ne pourra pas rester assise longtemps, qui préfèrera courir, chevaucher dans la nature, n'est-ce pas la modeler contre sa nature ? Chaque être est différent, chaque être n'aspire pas à la même éducation. Ne pensez vous pas que certaines études ne peuvent convenir à tout le monde ? Voilà pourquoi un précepteur serait mieux pour moi. Un collège ne peut dispenser des cours spécifiques à chacun. Un précepteur si.

Se tournant vers son père...

Père ! Tu m'as demandé de venir voir. J'ai vu ce que j'avais à voir. Franchement papa je ne me sens pas bien ici. Oh ! si tel est ton désir, je pourrai rester mais saches que je n'apprendrai rien ici. Les cours donnés ici-lieu ne m'intéressent pas du tout. Et je peux te dire que si tu m'obligeais à y rester, je ne travaillerais pas et je m'échapperais.

Voilà qui était dit. Atthé ne lâcherait pas prise.

Pendant que la directrice cherchait l'insigne, son assistante arriva pour l'aider.

Leonoria. a écrit:

Voici, chère directrice.



Navrée pour l'interruption. Permettez-moi cependant, Messire, de me présenter: Leonoria d'Arcy DiCésarini, secrétaire de l'institut. A vostre disposition et celle de vostre fille, bien évidement, en cas de besoin. [/b]

Killi s'inclina et la salua à son tour.

Enchanté damoiselle, je suis ravie de voir que cette école est dotée de personnes compétentes.

Il allait continuer, mais une furie blonde arriva. Elle avait déjà eu son mot, elle ne perdait donc pas de temps.

Atthénais a écrit:

PAPA ! JE REFUSE DE RETOURNER DANS UN COLLÈGE ! COMBIEN DE FOIS DEVRAIS JE TE LE DIRE !
Que veux tu que j'apprenne d'autres ? hein ? Qu'a-t-il de plus ce collège ? Tu veux te débarrasser de moi c'est ça ? Ben oui ! tu vas avoir un fils alors autant se débarrasser de la poulette dorée... Ou alors tu es tellement pris par toutes tes conquêtes que tu ne trouves plus une minute pour parfaire mon éducation.

Il resta abasourdi par cette colère en public. Il était plus que temps qu'il reprenne sa fille en main. Il allait répondre, en tentant de rester cordial devant la directrice, mais elle prit sa défense.

Idril a écrit:

Sachez jeune fille que vostre comportement en société rejaillit sur la réputation de vostre famille, et de vostre père.
Une jeune fille sachant tenir conversation sur divers sujets, habile de ses doigts et capable de jouer d'un instrument ou de chanter de sa belle voix ne pourra que faire bonne réputation autour d'elle.[/b]

Et Athénaïs de répondre immédiatement, sûre d'elle

Atthénais a écrit:

Vous ne savez rien de notre vie et ce qui avait été convenue après la mort de la directrice du collège Saint Louis. Je devais avoir un précepteur, ma grand-mère l'avait décidé ainsi et non retourner seule dans un collège dirigé par une belle femme qui plus est. Je devais rester dans le château familiale afin de parfaire mon éducation. Alors les changements de plan je n'aime pas beaucoup. Et qu'est ce qui vous permets de me traiter d'enfant gâté. Là encore vous ne me connaissez pas et ne savez pas comment je vis. Vous pensez que j'ai toujours été la princesse du château ? détrompez vous. J'ai horreur des personnes qui jugent sans rien savoir.

Ta grand-mère... Non mais et moi alors ?

Elles ne s'occupaient même plus de lui, poules occupées à se crêper le chignon mutuellement. Et maintenant, voilà que la jeune Zoey arrive, elle ne le reconnaît même pas, alors qu'il l'avait sauvée au bord d'un chemin. Mais où va le monde, ma bonne dame ? Il resta immobile, muet, laissant les dames parler.

Zoey. a écrit:

Bonjour, damoiselle. Vous permettez que j'intervienne ? Je suis Zoey. Pour les cours d'armes, à priori il n'y en aura pas. Mais si vous le souhaitez, et avec l'accord de madame, nous pourrons, si vous le voulez, nous entraîner un peu dehors. Bien sûr, je dis ça, mais je ne suis pas sûre que la directrice soit d'accord, ainsi que votre père.
Je ne suis que professeur.
Ne jugez donc pas notre école trop vite, des compromis pourront surement vous satisfaire.
Enfin je suppose. Je pense que votre fille se plaira ici, si venir étudier parmis nous lui fais envie, et je peux vous assuré qu'elle sera bien accueillie.

Il hésita entre lui dire qu'ils se connaissaient bien devant sa fille, qui allait encore s'imaginer qu'il l'avait troussée dans un coin, entre deux fûts de bière, et lui demander comment elle allait depuis le temps. Comment ne l'avait-elle point reconnu ? Avait-elle la mémoire si courte, ou le détestait-elle à ce point parce qu'il avait les yeux rivés sur la belle Rousse ? Sa fille continuait à parler, de toute manière, sans se préoccuper de sa présence, il se rappellerait au bon souvenir de Zoey après. Il écouta ce qu'elle avait à dire, elle qui avait la langue si bien pendue, et qui répondait à toutes du tac au tac.

[quote="Atthénais"]Faire apprendre les bonnes manières à une jeune fille ivre de liberté, d'espace, n'est-ce pas la modeler à ce que devrait être l'éthique ? Faire étudier la broderie à quelqu'un qui ne pourra pas rester assise longtemps, qui préfèrera courir, chevaucher dans la nature, n'est-ce pas la modeler contre sa nature ? Chaque être est différent, chaque être n'aspire pas à la même éducation. Ne pensez vous pas que certaines études ne peuvent convenir à tout le monde ? Voilà pourquoi un précepteur serait mieux pour moi. Un collège ne peut dispenser des cours spécifiques à chacun. Un précepteur si.

Il reprit la parole, trop c'était trop.

Ma fille, c'est MOI qui définit l'éthique concernant votre éducation. Donc, si je dis que vous apprendrez la broderie, vous l'apprendrez. Si je dis que vous resterez ici, vous séjournerez ici tant que je l'aurais décidé. Votre liberté, vous en avez déjà bien trop eue. Il suffit maintenant. Vous allez apprendre à vous comporter comme une dame, prendre des cours de maintien, un peu de littérature et de musique, entre autres. La directrice ici-présente vous a dit qu'étant donné le nombre d'élève, vous auriez des cours particuliers. Considérez que vous aurez des préceptrices pour vous toute seule ou presque.

Il s'approcha, menaçant.

Vous n'aurez point de précepteur homme, tu m'entends, pas d'homme dans ton entourage, tu es encore trop jeune pour penser à convoler. Et cette attitude que vous me reprochez, jeune fille, je ne veux point que vous ayiez vous-même des bâtards, car il en coûterait bien plus à votre réputation qu'à la mienne. N'oublie pas qu'un homme, on le voit comme un séducteur. Une femme, comme une catin. Tu vas donc rester un peu ici, pour voir, et APRES ! Seulement après quelques jours, tu me diras si tu t'y plais ou non.

Il se tourna vers Zoey, et, dans sa colère, lui en mit aussi une plâtrée, hop, chacune son tour...

Quand à vous, jeune demoiselle qui parcourez les routes jusqu'à en tomber de fatigue, je ne sais si vous aurez la poigne nécessaire pour tenir une jeune fille écervelée comme la mienne. Je vous rencontrerais donc aux Rosiers, si vous y tenez, pour que nous discutions des modalités de son apprentissage de guerrière auquel elle tient tant.

Il la regarda froidement

Vous me montrerez d'abord de quoi vous êtes capable à l'armurerie avant que de vous occuper de ma fille. Ce n'est pas le tout d'arborer des armes ou des traces de guerre, il faut aussi donner la preuve de votre talent.

Il se tourna vers la directrice.

Damoiselle, je suis confus de vous avoir imposé cette scène, si j'avais su, j'aurais d'abord muselé ma fille avant que de vous l'amener.

Il regarda l'assemblée, froidement.

Sommes-nous donc tous d'accord ?

"Quand à vous, jeune demoiselle qui parcourez les routes jusqu'à en tomber de fatigue, je ne sais si vous aurez la poigne nécessaire pour tenir une jeune fille écervelée comme la mienne. Je vous rencontrerais donc aux Rosiers, si vous y tenez, pour que nous discutions des modalités de son apprentissage de guerrière auquel elle tient tant.
Vous me montrerez d'abord de quoi vous êtes capable à l'armurerie avant que de vous occuper de ma fille. Ce n'est pas le tout d'arborer des armes ou des traces de guerre, il faut aussi donner la preuve de votre talent."
Un demi-tour iminant, et la Corleone fixe l'homme.
Ses traits, son regard... Non, impossible. Killijo ? Le sauveur l'autre fois ?
Roz l'aurait bien défier, sur le coup, le jour où il l'avait ramener, inconsciente, au phénix.
Auberge pas très recommandable, d'ailleurs, mais les tenaciers étaient fort sympathiques.

- Killijo ? Pardonnez la méprise, je ne vous avait point reconnu. Bonjour à vous aussi, je vais bien, mieux, d'ailleurs. Et vous ? Que voulez vous, une réunion de famille, il faut toujours que cela se fasse loin ! Mais je ne risque pas de tomber à nouveau, on vient me chercher d'ici peu. Vous ai-je remercier ? Dans le doute, merci beaucoup.
Quant à ma poigne, je ne l'impose pas dès le premier rendez vous, et encore moins avec une élève qui me paraît un très bon élément. Têtu, mais bon élément.
Voudriez-vous que je crie sur une personne que je ne connaîs point ? Qui plus est, votre fille ?

Sourire malin. On me cherche, on me trouve. Mais tout en politesse !

Quant à mes cicatrices, si c'est celle qui figure à mon coude dont vous parler, sachez qu'elle ne m'a été aquise ni de guerre, ni de toute autre chose ayant rapport avec le combat...
Mais passons, ma vie n'importe pas votre fille, ni madame la directrice.
Je serais néanmoins ravie de vous prouver mes capacités en l'art de me battre.

Ou comment dire, " tu me fais pas peur".

Pour ma part, je suis d'accord. Et je suis ravie de vous recroiser une nouvelle fois !

Traduction :" Serais-tu vexé que je n'ai t'ai pas reconnu ? Ou pas remercier ?".
Puis, se tournant vers la directrice.

Je crois que messire de Dénéré a réglé le problème, et que nos discutions ne changeront rien à cela. Excusez-moi d'être intervenue, je pense que cette jeune fille pourrait devenir un de nos meilleurs éléments.

Son père avait pris la parole au milieu de cette basse-cour jacassante. Il s'était approché d'elle menaçant. Atthé leva le visage vers son père, un air de défit dans le regard, lui signifiant bien "je n'ai même pas peur". Il fallait dire que jusqu'ici la jeune poulette dorée avait toujours réussi à faire tout ce qu'elle voulait, sa tantine et sa grand-mamou venant toujours à la rescousse. Voilà l'idée qui germait dans son esprit, écrire dés que possible à ses alliées qui elles arriveront bien à raisonner son père.

Citation :

Vous n'aurez point de précepteur homme, tu m'entends, pas d'homme dans ton entourage, tu es encore trop jeune pour penser à convoler. Et cette attitude que vous me reprochez, jeune fille, je ne veux point que vous ayiez vous-même des bâtards, car il en coûterait bien plus à votre réputation qu'à la mienne. N'oublie pas qu'un homme, on le voit comme un séducteur. Une femme, comme une catin. Tu vas donc rester un peu ici, pour voir, et APRES ! Seulement après quelques jours, tu me diras si tu t'y plais ou non.

Mais qu'est-ce qu'il racontait encore. Elle s'approcha plus près à son tour et plongea son regard téméraire dans celui de son père.

Croyez vous que j'ai hérité de vos gênes de cavaleurs ? Si je veux étudier avec un homme ce n'est absolument pas pour convoler, ça ne m'intéresse pas. C'est pour apprendre le métier des armes. Un homme est plus amène de m'enseigner cette discipline, menant des batailles et des guerres. Mais non vous ne voyez que l'amour bestiale partout. Forcément vous ne pouvez vous empêcher de baver quand vous voyez une femme, vous ne pouvez vous empêcher de la mettre dans votre lit.

Atthé était furieuse, triste, déçue. Son père qui voyait le mal en elle, qui pensait qu'elle voulait papillonner d'un homme à l'autre. Blessée au plus profond d'elle-même, la jeune fille avait osé répondre à ce père. Elle se recula à présent, un voile de déception dans les yeux. Jamais elle n'avait vu son père ainsi. La professeur et la directrice prirent la parole à leur tour mais Atthé n'entendit rien, trop choquée par ce que son père avait dit.

Elle recula vers la porte et soulevant ses jupons elle sortit en courant en criant un...

JE VOUS DÉTESTE PÈRE !

Qu'une idée en tête, fuir, fuir, fuir... loin de cette école, loin de son père.

Atthénais a écrit:

Croyez vous que j'ai hérité de vos gênes de cavaleurs ? Si je veux étudier avec un homme ce n'est absolument pas pour convoler, ça ne m'intéresse pas. C'est pour apprendre le métier des armes. Un homme est plus amène de m'enseigner cette discipline, menant des batailles et des guerres. Mais non vous ne voyez que l'amour bestiale partout. Forcément vous ne pouvez vous empêcher de baver quand vous voyez une femme, vous ne pouvez vous empêcher de la mettre dans votre lit.

Killi se prit le retour de bâton. Mérité ? Possible, mais il voulait la protéger, il connaissait les hommes, et craignait bien plus du comportement de ces mufles que de la bonne intention des actes de sa fille. Mais Ils sont si nombreux à leur dire ce qu'elles veulent entendre... Pour parvenir à leurs fins... Ce qui lui arrive souvent d'ailleurs... Il ne savait que répondre à sa fille. Gènes de cavaleur, oui, hérités de son père qui s'était marié sur le tard, mais les femmes, si nombreuses, si différentes, si belles... Comment ne pas vouloir profiter de toutes ? Chacune avait une qualité qu'il appréciait, mais il n'en trouvait aucune qui les allie toutes à la fois. Mais sa fille... Il ne voulait point d'une vie comme celle-ci pour elle. Elle était pure et belle, il voulait qu'elle fasse un bon mariage, trouve un bon mari qui la rendrait heureuse, même s'il avait envie de transpercer le moindre homme qui l'approchait de milliers de coups d'épée. Il encaissa le coup, sa colère, oubliant même la présence des autres femmes dans la pièce. Le coup de grâce lui fut donné

Atthénais a écrit:

JE VOUS DÉTESTE PÈRE !

Il la vit s'enfuir, les bras ballants, prêt à courir après elle, pour la supplier de lui pardonner ces paroles qu'il avait dites de colère, parce qu'elle n'avait point à le défier ainsi, surtout en public. Il commençait à avancer vers la porte quand la directrice lui dit

Idril a écrit:

Et bien... Doit-on repousser le début des cours afin que vous ayez le temps de parler à vostre fille Messire ?

Il la regarda, incrédule

Ben oui, voyez pas qu'elle est partie ? Faut déjà que j'arrive à remettre la main sur elle.

Il sortit, se demandant où elle pourrait trouver refuge.