Il est passé par ici, il repassera par là ! Il court il court !

MMmmAAaa FeMMMEEEeee !

C'est un Valfrey haletant, décontenancé, épuisé, presque exténué qui vint s'aplatir sur la porte du bureau de la fiole ! Il remit rapidement ses vêtements en place, dépoussiéra ses braies rapidement avec les mains, gonfla le torse, prit une grande respiration, cessa tant que bien que mal d'haleter et attendit le "Ennntre" pour... Entrer.

Dès lorsqu'il la vit, ce fut comme à chaque fois. En premier, la tête d'un illuminé heureux, en second, le sourire classe et la pause "je suis beau et tu le sais", et enfin, le coté tendre du "je te prend les mains et t'embrasse dans le cou". Un enchaînement prouvé, certifié séduisant par expérience sur un échantillon de... un seul sujet bien évidement et c'est bien suffisant : sa femme !

Hurm, Idril ! Devine quoi !

Avant même que mot ne put être dit, Noa secoua son bras en l'air pour faire tomber sa manche et claqua des doigts. Aussitôt deux hommes sortirent de derrière la porte, chacun portant le bout d'une caisse qu'il déposèrent délicatement à terre.

Idril ! Je te présente... hum... *court moment d'hésitation*.... heu... hum...heu.... enfin, tu choisiras son nom...

Avant qu'Idril ne puisse ouvrir la caisse, Noa claqua des doigts une nouvelle fois, et les deux hommes fermèrent la porte derrière eux....

A peine de retour de son voyage en Franche-Comté, Idril avait décidé qu'il était temps de préparer la venu de l'enfant qu'elle portait.
En digne fille, et nièce de savant fou - bricoleur illuminé, elle avait décrété à elle-même qu'elle allait s'atteler à la fabrication du berceau, le grand berceau double de son enfance, fabriqué par son défunt paternel, ayant été prit par Beren pour ses jumeaux nés il y a peu.

C'est donc concentré, croquis sous le nez et plume à la main, qu'elle pu entendre le doux

Citation :

MMmmAAaa FeMMMEEEeee !

A peine le temps de poser la plume et de lui dire d'entrer, que son époux pénétra dans la pièce, toujours aussi beau aux yeux de la brunette qui sortit de sa "béatitude" par le baiser marital dans cou.

Citation :

Hurm, Idril ! Devine quoi !

Pas le temps d'ouvrir la bouche que Noa claque des doigts et que 2 hommes entrent, tenant une caisse.

Intriguée, Idril regarda Noa, puis la caisse, sourcils froncés.

Citation :

Idril ! Je te présente... hum... *court moment d'hésitation*.... heu... hum...heu.... enfin, tu choisiras son nom...

Plus qu'intriguée cette fois, la rondouillarde fiole se leva et se dirigea vers la caisse.
Sans la toucher, elle en fit le tour, puis regarda de nouveau Noa.

C'est... je peux ouvrir ? je ne risque rien ?

Mains sur le ventre, elle attendit l'approbation de son cher et tendre pour soulever le couvercle.

Citation :

C'est... je peux ouvrir ? je ne risque rien ?

Noa regarda un instant son épouse comme outragé par ses propos. Il réfléchit quelques secondes avant de répliquer en souriant :

Bien... Rien risquer c'est un grand mot... Ha d'ailleurs, j'ai oublié de te dire, si avant de l'ouvrir tu pouvais enfiler une armure, sait-on jamais.... Ha et puis tient ça aussi, c'est un engin très astucieux qui permet d'éviter que les mauvaises effluves parviennent jusqu'à la cervelle, l'homme qui me l'a offert appelle ça un.. comment déjà ?... Ha oui ! Un Fer à nez, comme pour les chevaux, mais pour les nez ! Ha et surtout, surtout, passe des coussins sous ta robe, si ça te bondit dessus.... hum... évitons d'en parler.... Mais sinon à part ça.... tu risques pas grand chose.... Si jamais, protège toi avec tes mains !

Il tenta de rester sérieux à nouveau mais ne sut garder cette expression très longtemps et finit par exploser de rire sous le regard furax de son épouse...

Voyons ma tendre femme... Dit-il prenant son épouse par la taille et lui déposant un léger baiser.

Crois tu que je pourrais un seul instant te mettre en danger ? Ce cadeau, il te plaira, je ne peux en douter. Je l'ai acheté à un marchand Danois qui festoyait seul adossé à un porte-manteau dans une taverne. Je fus là au bon moment, une jeune femme encapuchonnée blonde voulait aussi l'acheter.... J'étais là avant...

Aller maintenant, ouvre !

Idril, prête à ouvrir la caisse quand Noa parla.

Plus il parlait et plus la Fiole plissait les yeux.

Il eu beau la prendre par la taille, rien n'y fit, Idril était butée.

Citation :

Aller maintenant, ouvre !

Nan... j'ai plus envie d'ouvrir.
j'espère de ce qu'il y a dedans est résistant, et qu'il y a de la nourriture dans la caisse.

Et sans un mot de plus elle alla vers la cheminée où un feu ronflait doucement, s'installa sur un des fauteuil et se servit de l'hypocras maison. Noa l'avait contrarié, tant pis pour lui.

Citation :

Nan... j'ai plus envie d'ouvrir.
j'espère de ce qu'il y a dedans est résistant, et qu'il y a de la nourriture dans la caisse.

Noa, qui jusqu'alors sautillait de joie eut l'expression de son visage figée. Déconfit du nouveau tempérament de son épouse, il réfléchit en la regardant se servir.... Il aurait put bien sur remballer tout son étalage et retenter une prochaine fois ou l'offrir à une autre, mais ça, ce n'était pas Noa. Il préféra donc un tout autre stratagème.

Résistant... je ne sais pas... Mais de la nourriture... Ca c'est sur qu'il n'y en a pas.... Heureusement, les trous sur les cotés luis permettront de respirer une dizaine de minutes... peut-être un vingtaine grand maximum... Pauvre bête... Elle vas souffrir... Comme si elle n'avait pas déjà assez souffert dans le passé...

Heurter la sensibilité de son épouse était une chose à ne pas trop faire, mais Noa était si fier de son cadeau qu'il ne pouvait se résoudre à l'abandonner. Il sortit donc de la pièce en prenant soin d'adopter un air dépité et bien entendu de laisser la caisse dans la chambre. Puis après avoir sagement refermer la porte, s'assit adossé sur le mur du couloir qui donné sur la dite chambre... Normalement, peu de temps devrait s'écouler avant d'entendre sa douce roucouler et venir à sa rencontre...