[RP sur La gargote Franc-Comtoise] Réunion de Fiole Ebréché... Attention à la casse

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

IDRIL

[ deuxième quinzaine de Mai, Manoir de la Fiole, à l'extérieur de Pontarlier]

Le nez plongé dans une liasse de parchemins recouvert de divers plans et autres schémas, Idril, aussi nommé Petite Fiole ou Boulette brune, maugréait après le retard que les ouvriers avaient prit sur le chantier ouest au bord de la rivière. Elle avait beau étudier et ré-étudier les plans, elle ne voyait vraiment pas ou était le problème. Pourtant pas compliqué de monter une roue en bois juste là où elle le veut !

Sur le bureau, une autre liasse de parchemin attendait, mais cette fois elle ne ferait que superviser, ce chantier là était pour son frère.

Un soupir s'échappa de ses lèvres... Son frère... son jumeau... Si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu, tout comme leur jeune soeur.
Les semaines de séparations devenaient de plus en plus difficile bien que les quelques nouvelles venant du sud la rassurèrent assez régulièrement.

Laissant ses parchemins sur le bureau, la jeune fille se leva et alla se poster à la fenêtre qui donnait sur les jardins. Songer à Beren et Elfry lui faisait immanquablement penser à la raison de cette séparation et elle ne pouvait qu'espérer que le médicastre avait eu raison et que l'air de la mer allait soigner les poumons fragile de la petite rouquine.

Un mouvement dehors la fit sortir de ses pensées et froncer les sourcils.
Un messager, guidé par l'un des garde de faction, se dirigeait vers l'entrée. Étonnée que ledit garde ne l'ai pas fait prévenir elle sortit de la pièce, direction la grande porte où elle arriva au moment ou Philomène, l'intendante, ouvrait au visiteur et lui demandait la raison de sa visite.

B'jour m'dame
J'ai un message pour damoiselle Idril de la Fiole Ebréchée de Sparte, de la part de m'sieur Aimé, chef de la garde de Dampierre.

De m'sieur Aimé ? B'gez pas, j'va ch'cher Dam'selle Idril !

Inutile Philie, je suis là.
Le bonjour messire, puis-je avoir le message du chef de ma garde je vous pris.

Le messager sembla un instant dévisager la jeune fille, comme pour s'assurer qu'elle était bien la destinataire du message. L'expéditeur avait dû faire une description assez fidèle de sa maitresse puisque le message fut transmit.

'llez vient m'ga'çon, un tour en cuis'ne pour boi' un coup t'f''rat du bien.

L'intendante ayant entrainé le messager vers les cuisine, Idril se retrouva seule dans l'entrée, son pli à la main et le visage inquiet.
Pourquoi Aimé lui écrivait-il ? Était-il arrivé malheur à Elfry ? où à Beren ? Non, pour ce dernier elle l'aurait sentit, depuis tout petit ils étaient capable de sentir quand l'autre allait mal, même sans être ensemble.

Allant s'installer au salon, c'est d'une main tremblant légèrement qu'elle décacheta la missive et au fil de la lecture des larmes se mirent à couler sur ses joues... des larmes de joie accompagné d'un grand sourire.

Se levant du canapé ou elle avait prit place, elle courut presque retrouver Philomène qui revenait des cuisines et fût inquiète en voyant les joues baignées de larmes de sa jeune maitresse mais n'eu pas le temps de parler qu'elle reçut contre sa poitrine une boulette brune.

Philie, ils arrivent, tu te rends compte!!! Beren... Elfry... de retour, enfin...

S'écartant aussi vite qu'elle avait été trouver refuge contre son ancienne nourrice, la Petite Fiole commença à tourner en rond tout en parlant.

Il faut faire nettoyer leurs chambre, les aérer, changer la literie et mettre des fleurs dans chacune d'elle, il faut aussi préparer le nécessaire pour nettoyer leurs effets, songer aussi à...

Douc'ment dam'selle, 'sont pa 'core là mam'selle Elfry et m'sieur Beren.
Tout s'ra prêt, v's'inqui'tez pas.

Oh... tu as raison Philie... Dans sa missive Aimé me dit qu'il seront à Dôle dans quelques jours seulement...

Arrêtant ses aller-retour, la brune rondouillette se tourna vers son intendante le regard sérieux et déterminé.

Je vais aller les chercher à Dôle !
En partant demain, je serais à la capitale assez vite.
Fais préparer le nécessaire pour ce voyage, je resterais plusieurs jours là-bas, prévois donc assez pour que je ne me retrouve point démunie.

Un bain v'f'rat d'bien dam'selle, v's'êtes tout' 'nervée, pas bon pou' vot' teint! J'va fair' p'parer l'baquet dans vot' chambre d'suite!

Oh... oui, un bain va me relaxer, je vais en avoir besoin pour dormir un peu cette nuit...
En attendant que le bain soit prêt je vais aller ranger quelques parchemin dans mon bureau.

Et sans attendre de réponse, la boulette brune fila vers le bureau, un sourire collé au visage. Enfin la fratrie allait être de nouveau réunit !

La Fiolinette Azimutée Messages : 537 Date d'inscription : 06/04/2011

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Beren a écrit:: [Deuxième quinzaine de mai, entre ici et nulle part.]

Dieu que c'est long, un voyage avec votre petite soeur de dix ans, quand vous en avez quinze, et que vous êtes aussi maladroit et à côté de la plaque qu'elle n'est futée et éloquente. Essayez de survivre, vous, quand c'est comme ça, j'aimerais bien vous y voir ! Les journées oscillaient entre disputes, coups de pieds donnés par la cadette à son frère, instants boudeurs, et longs moments de silence.

Beren était irrécupérable et inégalable en ce qu'il s'agissait de mettre Elfry hors d'elle ; en s'adressant par exemple au mauvais côté pour parler à son ami imaginaire Fulbert, ou encore en s'asseyant malencontreusement sur sa poupée au nom étrange - Libellule. Alors, un conseil : ne JAMAIS dire à sa petite soeur que le nom de sa poupée est étrange, ou ridicule. Ca vous vaudra des représailles terribles. Si, si. Et ne JAMAIS proposer de démembrer ladite poupée - la réaction serait pire encore. Beren a testé, et faut vraiment pas faire ça.

Malgré tout, il faut dire que les réactions volcaniques et malignes de sa petite soeur soulageaient l'inquiétude de Beren, qui avait emmenée la petite sur les côtes, pour que ses poumons profitent de l'air marin, et se rétablissent, après un vilain épisode mécidal. Tant qu'elle râlait, c'est que ça allait. Le jeune Fiole écrivait chaque jour à sa soeur jumelle et chef de famille, Idril, pour la rassurer quant à la progression de leur voyage, ainsi que sur l'état de santé d'Elfry.

Celle-ci se sentant bien mieux, un médicastre avait assuré à Beren qu'ils pouvaient de nouveau rentrer à la maison, et c'est non sans une certaine impatience qu'ils se dirigèrent à nouveau vers la Franche-Comté, où la brune, aînée de quelques minutes, attendait leur retour avec impatience.

Enfin, leur périple les mena à Dole, capitale, d'où Beren écrivit à sa soeur. Eut-elle le message avant de les rejoindre ? En apercevant sa soeur pousser les portes de la taverne où il avait réservé trois chambres séparées, cette interrogation s'effaça de l'esprit de Beren.

Celui-ci avait presque bondi, ravi de pouvoir enfin serrer sa soeur dans ses bras. L'étreignant tendrement, la première chose qui sortit de sa bouche fut :

- Dieu merci tu es là ! Elfry m'a fait des misères !

La Fiolinette Azimutée Messages : 537 Date d'inscription : 06/04/2011

Le terrible fléau, récemment arrivé en Franche-Comté - pauvre habitants qui ignoraient encore la menace qui venait de débarquer - et qui se prénommait Elfry, terreur des grands frères et des gardes-chiourmes, fit justement son entrée dans la taverne, sur ces mots :

Elfry m'a fait des misères !

Un accès de colère vint supplanter la joie des retrouvailles, mais heureusement juste un court instant. le plaisir de retrouver sa soeur fut plus fort que l'envie de faire ravaler ses pleurnicheries à son traitre de frère.

Elle se précipita donc, bras ouvert, en criant :

Didil !! Didil !!

Elle n'oublia cependant pas de bousculer son frère afin de prendre sa place dans les bras de sa soeur.

La Petite Fiole Messages : 1655 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 28

Un pied dans la taverne... qui ne touche plus le sol une demi-seconde plus tard.
Idril se retrouva dans les bras de son jumeau avant même d'avoir pu voir qu'il était dans la taverne.
La brunette rendit fortement l'étreinte, heureuse elle aussi de retrouver son double.
Par dessus l'épaule franginesque elle put voir le regard plus qu'étonné des gens présents. Il est vrai que si elle était du genre petit, boulotte et brune, Beren était tout le contraire, à savoir grand, efflanqué et des cheveux de miel. Il était difficile de les associer dans une fratrie, alors les imaginer jumeaux était impensable... Et pourtant ils l'étaient bien.

beren a écrit:: - Dieu merci tu es là ! Elfry m'a fait des misères !

Toujours à quelques millimètres du sol, Idril leva les yeux au plafond à l'entente de cette phrase. Mais avant qu'elle ne puisse répondre une autre voix se fit entendre :

Elfry a écrit:: Didil !! Didil !!

Et la Petite Fiole de retrouver le plancher de la taverne brusquement pour sentir la petite rouquine lui sauter dans les bras.

Oh qu'elle lui avait manqué durant ces longues semaines.
Serrant sa cadette un instant dans ses bras, elle posa ses mains sur ses épaules, l'éloigna un peu et se mit à sa hauteur.

Fyfy, tu as retrouvé des couleurs!
Tu vas mieux, tu n'a plus de mal à respirer ?
Tu n'a pas fais trop de misère à Beren j'espère !

En parlant de ce dernier, Idril leva les yeux vers lui et lui sourit.

Et toi Frérôt tu vas bien ?
Pas trop fatigué ?
Fyfy a t-elle des médications à prendre encore ?

Se relevant, elle passa un bras autour des épaules de sa jeune soeur et l'autre sous le bras de son frère et les entraina vers une table.

C'est Philie qui va être heureuse de vous voir. Le Manoir était bien calme sans vous deux.
Alors, racontez-moi, c'était comment les côtes ?

La Fiolinette Azimutée Messages : 537 Date d'inscription : 06/04/2011

Et la petite rouquine de rétorquer :

Il y avait de l'eau, beaucoup d'eau et de vagues. Des coquillages aussi ! Je t'en ai ramené pleins !

Et la petite maline d'ajouter sur un ton de connivence, comme si elle rendait compte d'une mission d'importance :

Et pour Beren, ne t'inquiète pas, j'ai veillé sur lui. Je l'ai empêché de faire de nombreuses bévues comme à son habitude. Heureusement que je suis là ! Même s'il dira tout le contraire !

Et d'enfoncer le clou de plus belle dans la belle charpente de son frère :

Sans moi, il aurait salué de Dames en les prenant pour des messieurs et inversement, s'il ne les avait pas d'abord éborgné en leur fonçant dessus !
Il aurait oublié de manger, de se lever et de se coucher ! D'ailleurs il a souvent oublié qu'il avait une petite soeur, fallait que je me rappelle à lui. T'y crois cela ? Oublier sa petite soeur malade ! Il a du oublier son coeur !

Et avec un sourire :

Je suis bien contente de rentrer à la maison. Et je vais très bien, suis guérie.

Et à ce moment la, Elfry la coquine se mit à feindre une toux, elle tousse, elle tousse et feint de chercher l'air... Plaisanterie d'une sale gosse qui aime bien faire peur à sa fraternité et cherche ainsi l'attention de deux jumeaux, qui pourraient vivre en symbiose sans elle, la petite dernière.

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